dans tous les villages, il y a des petits temples modestes etb d'une grande simplicité où les habitants viennent plusieurs fois par jour prier et  implorer Vishnou ou Shiva et leur demander de les protéger, leur approter de quoi vivre ou survivre tout en protègeant famille et enfants;

ils apportent des offrandes, souvent modestes, banane , bol de riz, mangue ou lait; les prètres utiliseront ces offrandes pour aider ensuite les nécessiteux; de beaux gestes de solidarité sous couvert de religion.

quand on traverse un petit village de cette région perdue et très pauvre, on tombe parfois sur les scènes poignantes telle cette personne âgée qui vient de prendre son modeste repas, un bol de riz avec quelques légumes et une tasse de thé. Il ne fait pas chaud et le temps ne passe pas vite.

dans ces coins perdus de l'Inde du nord-est, en Assam, au Nagaland, dans le Mégalaya notamment, il existe depuis la nuit des temps un type de logement que l'on ne trouve nulle part ailleurs, les maisons de célibataires; en effet, il est quasiment impossible de circuler après le coucher du soleil en l'absence d'électricité et vu l'état des routes; les jeunes qui se déplacent doivent donc dormir sur place avant de regagner leur domicile le lendemain; la municipalité met donc à leur disposition des maisons de célibataires, une grande pièce avec un immence lit en bois (de longues planches mises côte à côte) où ils dorment les uns à côté des autres enroulés dans leur couverture.

En effet, il n'y a pas d'hôtel dans ces petits villages et les logements sont trop petits pour y loger des étrangers à la famille proche.

Bien entendu, ce type de logement est réservé aux hommes, les jeunes filles, quant à elles, pour des raisons de sécurité, dorment chez l'habitant, les gens  à qui elles sont venues rendre visite.

C'est un genre d'auberge de jeunesse.

dans ce petit Etat du Nagaland, dans le nord-est de l'Inde, en plein milieu de l'himalaya, le réseau routier n'est pas très développé; les routes ne sont pas goudronnées et en période de pluie, avec la boue et les glissements de terrain, mieux vaut se déplacer en camionnette qu'en autocar, même sile confrot laisse à désirer; question d'habitude pour ces villageois qui gardent toujours le sourire.

voici deux portraits d'un vieil homme au visage buriné mais très expressif qui, laisse entrevoir un certain humour;