cette mosquée, Jama Masjid, se trouve dans l'enceinte du palais de Fathepur Sikri;

elle a été construite au 16 ème siècle sur le modèle d'une mosquée de Samarkand en Ouzbekistan; son intérieur révelle une grande richesse ornementale avec arabesques florales et dessins géométriques;

aux pieds de la chaire, un iman nous accueille;

des milliers de pèlerins, adorateurs de Shiva ou de Vishnou, affluent tout au long de l'année vers Haridwar, l'une des sept villes saintes de l'hindouisme, appelée aussi Porte du Grand Fleuve, en quête d'un bain purificateur dans le Gange, synonime de salut et de vie éternelle;

l'ambiance de cette ville y est particulière, surtout au crépuscule pendant la puja, la fête des lumières, qui se déroule tous les soir sur le ghat principal aux pieds de la tour de l'horloge;

le site de jour au centre dela ville avec la tour de l'horloge

la puja ou fête des lumières au bord du Gange le soir vers 18h;

un superbe spectacle très impressionnant par la ferveur de ses participants.

de magnifiques peintures qui décoraient une très belle maison de luxe;

nous sommes dans une ville qui reçoit tous les jours des milliers de pélerins venant souvent de très loin; ceux-ci, après s'être baignés dans le Gange, se sentent obligés de ramener une bouteille d'eau du gange pour en faire profiter la famille, les enfants ou les amis qui n'ont pas pu venir; il y a donc tout le long des ghats, au bord du Gange, des gens qui vendent des bouteilles ou des gourdes en plastique;

ça m'a rappelé Lourdes et son eau miraculeuse, c'est pareil.

35 ans que je vais en Inde mais je n'avais jamais vu ça; un récolteur de dons en espèces;

cet homme va trouver les pélerins et leur demande de l'argent contre reçu au cas où ils en rencontreraient d'autres pendant la cérémonie de la puja; le reçu sert de preuve de don;

dans un premier temps, cet homme est charmant, il montre aux autres gens la somme versée pour les inciter à faire de même et si, par hasard, ils refusent de donner ou si la somme est trop faible, ils subissent des reproches publics; ça frise le racket, le mauvais côté de la religion qui fait penser aux manoeuvres délétaires de certaines sectes.

Au vu des remarques de mes fidèles visiteurs, je précise que cet homme n'est pas malhonnète, il verse cet argent dans les caisses de l'organisme religieux, comme chez nous le denier du culte; les religions, comme les partis politiques, ont besoin d'argent pour fonctionner;c'est la manière qui me surprend et qui me fait penser aux sectes chez nous;