• plantes et traditions;

    plantes et traditions;

    une tradition, pour le passage de l'adolescence à l'âge adulte, le garçon doit soulever cette pierre de 50 kg et la faire passer au dessus de l'épaule; toutes les jeunes filles du village sont présentes, un échec mettrait fin à tout espoir de mariage;

    50kg, c'est le poids d'un sac de blé , de ciment .. donc aucun problème pour ces gens qui travaillent dur dès leur prime jeunesse;

    les femmes portent des bidons d'eau de 30-40 l sur 5 km tous les jours.

    je précise que ces traditions ne sont pas anodines; en effet, un homme fort, selon les traditions, fera des enfants forts et résistants, en bonne santé et qui auront plus de chance de survivre à la naissance et pendant les premières années de vie où la mortalité enfantine était très élevée il y a encore qq années;

    ainsi, dans d'autres tribus, les garçons doivent lutter avec de grands bâtons ou sauter sur le dos de 30 buffles sans tomber au cours de cérémonies grandioses, danses, chants...

    plantes et traditions;

    plantes et traditions;

    un cactus géant que l'on trouve souvent en Ethiopie du Sud, le foria ou euphorbe-candélabre; 

    son tronc contient de la glu.

    plantes et traditions;

    un caféier, l'une des ressources de ce village konso;


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  • beaucoup d'enfants, peu d'écoles;

    beaucoup d'enfants, peu d'écoles;

    beaucoup d'enfants, peu d'écoles;

    beaucoup d'enfants, peu d'écoles;

    beaucoup d'enfants, peu d'écoles;

    beaucoup d'enfants, peu d'écoles;

    beaucoup d'enfants, peu d'écoles;

    les enfants apprennent à filer très jeunes à défaut d'aller à l'école ou alors, 4 h par j maximum;

    les écoles sont souvent éloignées, il faut faire 5 km à pieds, pas de cantine.

    ces tribus autonomes sont relativement délaissées par le gouvernement central qui n'a pas d'argent; peu d'écoles, de dispensaires; la médecine traditionnelle par les plantes reste très pratiquée par nécessité.

    Les médecins formés par l'Université restent dans les villes (comme chez nous!!!).

    Il ne faut pas oublier que ce pays est très pauvre, le gouvernement n'a pas d'argent avec un taux de natalité très élevé;

    pas de ressources économiques à part la culture des roses, pas d'ouverture sur la mer pour les imports ou les exports, peu d'électricité car pas de pétrole, la situation ne peut que s'aggraver avec les années; aucune solution à court terme, hélas car le projet de construction d'un barrage sur le Nil pour avoir de l'électricité moins chère rencontre l'hostilité de tous les pays situés en aval.

    Il ne faut pas oublier non plus que 2 milliards de personnes vivent ainsi dans le monde.

    Ce qui se passe à Calais actuellement est un avertissement; il y a de plus en plus d'éthiopiens.

    Les chinois font des forages en espérant trouver du pétrole mais rien n'est moins sûr à ce jour.

    Certains demandent pourquoi ils font tant d'enfants, il ne faut pas oublier que dans ces pays (c'est valable dans toute l'Afrique mais aussi en Inde , en Asie ou en Am du Sud), il n'y a pas de retraite, les filles partent vivre dans la famille du mari et ce sont les garçons qui doivent s'occuper des parents devenus vieux (pas de retraite ou de sécurité sociale); de plus, forte mortalité enfantine jusqu'à 10 ans en arrière et coût de la contraception qui ne peut être mise en place à la campagne par manque d'éducation ou de formation.


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  • les totems konsos

    les totems konsos

    les totems konsos

    les totems konsos

    les rituels associés au culte des anciens tiennent un rôle important chez les konsos; ils érigent des totems  d'1 m de haut en bois sculpté, les wanga sur les tombes de leurs morts dans le champ que cultivait le défunt ou dans la forêt où il chassait;

    le totem est paré d'un ornement phallique frontal ainsi que d'un pénis;

    les totems qui figurent sur les photos sont ceux de deux des 13 précédents rois.

    les épouses sont enterrées à leurs côtés lorsqu'elles décèdent.

    Ce peuple est animiste. 

    Les sectes américaines sont de plus en plus présentes dans ces contrées et tentent d'attirer les gens avec leurs dollars pour en faire de bons chrétiens; à ne pas confondre avec les orthodoxes, chrétiens eux aussi, la religion de 85% des éthiopiens contre 15% de musulmans que l'on rencontre dans les régions frontière avec Djibouti, la Somalie et l'Erythrée, le pays des Afars.


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