nous sommes sur la route la plus important du pays qui relie la capitale Addis Abeba et le port de Djibouti, l'un des deux accès de l'Ethiopie au reste du monde par voie maritime avec Mombassa au Kenya; les gros camions chargés d'essence croisent les charrettes tirées par des ânes ou des groupes de paysans se rendant au marché; c'est la deuxième route la plus accidentogène du monde, une centaine de morts tous les jours (bus locaux principalement, des cercueils ambulants).

Pas évident d'éduquer les gens de la campagne aux dangers de la circulation alors qu'il n'y a pas de voitures ou de routes dans leur village.

Le coût des taxes appliquées par Djibouti sont devenues si élevées que le gouvernement a demandé à la Chine puis à l'Europe de construire une grande route à 4 voies reliant Addis à Mombassa, les frais via le Kenya étant moins élevés;

ce pays est en effet très pénalisé par son absence d'accès direct à la mer alors que tout est importé de l'étranger.

souriantes, ces jeunes villageoises qui nous saluent au passage lors d'un arrêt photos;

une mosquée vient d'être construite dans ce village avec des crédits venus des riches émirats arabes;

les jeunes trouvent des baby foot pour se distraire

les plus jeunes sont surpris de nous voir prendre des photos

un homme pose avec fierté devant l'objectif

les tractations financières sont parfois âpres, les gens de la campagne sont pauvres

des plaques de sel arrivées à dos de chameau du Danakil voisin; j 'aurai l'occasion de vous montrer en détail la récolte de ce sel;

des brisures de café destinées aux gens qui n'ont pas les moyens d'acheter du vrai café en grains

on trouve même des tailleurs qui transforment les tissus achetés au marché pour les villageoises n'ayant pas de machine à coudre chez elles;

le marché se termine, les villageois repartent;